Sa taille très basse, sa puissante racine qui s’enfonce profondément et sa forme compacte, avec des feuilles et des fleurs très resserrées sur elles-même lui permettent de faire face au vent violent et au froid vigoureux de l’hiver. Il est un exemple d’adaptation pour faire face aux conditions de vie extrêmes qui règnent à très haute altitude.
Cela lui permet aussi d’atteindre des âges très canoniques : certains silènes acaules des montagnes d’Europe, larges de 50cm, ont un âge estimé à 100 ans. Le Parc national du Mercantour dit même que ceux de plus d’un mètre de diamètre peut facilement être pluricentenaire !

On aime supposer que ces petits coussins qui ressemblent à de la mousse permettent aux marmottes de s’asseoir dessus, dans ces endroits caillouteux le plus souvent minéraux. Elles pourraient ainsi poser leur arrière-train sur ces petits tapis de douceur pour bien se redresser et veiller à la menace des rapaces qui passeraient par là ! On va vérifier cela la prochaine fois ...