Le chêne Mademoiselle, les ruines du château des Beurons, tout ça, c'est en forêt de Rosny-sur-Seine.
Rosny ... Rosny ... ça dit quelque chose ... à l'école, on a du voir ce mot-là quelque part ...
Mais c'est bien sûr ! Rosny, c'est le fameux marquis de Rosny, ministre de Henri IV, le type de la poule au pot ! Vous vous souvenez ? Et si on vous dit que ce monsieur a dit aussi « labourage et pâturage sont les deux mamelles de la la France », vous y êtes ?
Car selon certains historiens, c'est dans ces ruines qui se dressent devant nous que Sully est né le 13 décembre 1559.

Il faut remonter en 1590. En mars a eu lieu la bataille d’Ivry (ensuite renommée Ivry-la-Bataille en souvenir du combat), bataille dans laquelle Henri IV et Sully prirent part, armes à la main. Mais Sully est gravement blessé et échappe de peu à la mort !
Dès le lendemain de cette bataille , Henri IV chassa dans la forêt de Rosny, à proximité du château des Beurons, et à l'endroit même où nous nous sommes un peu gelés (mais cela, personne n'en parle !) rencontra notre brave Sully. Car c'est grâce à son courage et à ceux de ses compagnon que Henri IV pu gagner la bataille.

Quant au chêne Mademoiselle, quelque peu rabougri d'autant qu'il ne porte plus la moindre feuille, il est pas tout jeune, il a plus de 3 siècles !
C'est en mémoire de cette rencontre, et à l'endroit même de cette rencontre, que Marguerite de Béthune, la fille de Sully, le fit planter, chêne appelé depuis le chêne Mademoiselle.

On est bien dans les manuels scolaires : A l'endroit même où nous sommes, Henri IV, celui qui a dit “Ralliez-vous à mon panache blanc” à la bataille d’Ivry rencontre le lendemain dans la forêt de Rosny, celui qui dira “labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France” , et que plus tard, ici, au même endroit, au pied du chêne Mademoiselle, c'est Sylvie qui finira par dire “Allez, on repart !”.
Quand on y pense ... c'est ça l'Histoire !

Cette grande page de l'histoire de France et de la randonnée tournée, nous continuons notre balade hivernale.

Puis la rando terminée, c'est le lavoir abrité de de Jouy-Mauvoisin qui nous a permis de prendre un bon chocolat chaud, bien à l'abri du vent gla-gla !

• Distance parcourue : 20,3 km, dénivelé réalisé : 430 m.